Léotie visqueuse, Léotie lubrifiée, Leotia lubrica
Toxique
La léotie lubrique pourrait tromper plus d’un néophyte qui part à la recherche de chanterelles, car ces deux champignons apprécient le même biotope et possèdent quelques ressemblances. Il sera cependant très facile de les différencier. Tout comme le gyromitre, la léotie lubrique contient de la monométhylhydrazine la rendant toxique.
Dans tous les cas, son aspect gélatineux ne vous donnera pas du tout envie de la récolter et encore moins de la consommer.
IDENTIFICATION
Chapeau: Il est petit et mesure généralement moins de 4 cm de diamètre. Il a une forme globuleuse, hémisphérique ou convexe, parfois aplatie, et présente des lobes avec un aspect gélatineux. Sa couleur est jaune verdâtre avec une tendance à brunir avec l’âge. Sa surface peut être lisse, bosselée et visqueuse à l’humidité, d’où son surnom de léotie visqueuse. Sa marge est incurvée. Il ne possède ni lames ni plis.
Pied: Il est de couleur jaunâtre, plus clair que le chapeau. Il a une forme cylindrique, est finement granuleux et parfois sillonné. Sa hauteur est d’environ 6 cm. Il peut être creux ou rempli d’un gel visqueux.
Chair: Elle est jaunâtre, élastique, parfois translucide et gélatineuse au niveau du chapeau.
Odeur: Une odeur pratiquement inexistante.
OU TROUVER LA LEOTIE LUBRIQUE ?
Habitat et saison
On la retrouvera dès la fin de l’été jusqu’à la fin de l’automne, principalement dans les forêts humides de feuillus, sur de la mousse ou sous la litière de feuilles, parfois sur du bois pourri.
CONFUSION
On pourrait la confondre avec la chanterelle en tube ou jaunissante (comestible) car elles partagent le même biotope. Cependant, les chanterelles possèdent des plis sous leur chapeau et ne sont pas gélatineuses. Ou alors, avec le cudonie circulaire (toxique) , qui n’est pas non plus gélatineuse et ne présente pas les mêmes couleurs.
À droite : une chanterelle en tube (comestible)
AVERTISSEMENT: Cet article ne doit pas être votre unique référence !
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